La méditation en tant que remède


Depuis 40 ans, les scientifiques occidentaux commencent à mesurer les effets physiologiques de la méditation. En 1969, il n'y a que 3 publications anglo-saxonnes sur le sujet en 1969, mais en 1997, ce chiffre atteint 1 200.
En 2007, 2 285 études scientifiques analysent l'impact sur la santé de la méditation. Mais, mieux vaut parler des méditations car le terme recouvre une multitude de pratiques.

Rapidement, on démontre que la méditation ralentit les rythmes cardiaque et respiratoire, la tension musculaire et les ondes cérébrales, qu'elle a une action préventive des troubles cardiovasculaires, diminue l’hypertension et beaucoup de douleurs chroniques etc. Chez les méditants, la plasticité du cerveau change : certaines connexions neuronales disparaissent, se créent ou se renforcent.


Surtout, la pratique régulière de la méditation aide à lutter contre le stress. Quand il devient chronique, celui-ci affaiblit l'organisme (accélération du vieillissement, déficit immunitaire, taux de cortisol élevé) et peut contribuer à l'exacerbation ou la chronicité de l'asthme, du psoriasis, de la migraine, de la fatigue, de l'arthrite rhumatoïde,voire à aggraver des maladies comme l'hypertension, les maladies cardiovasculaires, le cancer, le diabète de type II.

Aux Etat-Unis, 200 hôpitaux américains utilisent systématiquement la méditation en complément des traitements traditionnels, surtout auprès de patients atteints de cancer, pour lutter contre le stress dû à la maladie, aux douleurs chroniques et aux traitements pénibles.

Plus sur : Pratiques de santé, Le journal de la médecine naturelle
Novembre 2009 N° 95
Publié par stop au stress

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