L'amour est un besoin biologique

Le cerveau émotionnel des mammifères a été conçu pour que la mère et sa progéniture soient en relation affective intense pendant plusieurs semaines, voir plusieurs années. La relation affective est un véritable régulateur de toutes les émotions et donc de toute la physiologie du corps. L’amour est un besoin biologique, au même titre que la nourriture ou la protection contre le froid. Plusieurs études montrent que même l’amour d’un chien ou d’un chat a des effets très importants sur l’humeur, comme sur la réponse au stress.

Au cours des heures qui suivent sa séparation d’avec sa mère, la physiologie d’un petit raton vole littéralement en éclats. Dans l’état "normal", les différentes fonctions corporelles du petit raton sont alignées les unes par rapport aux autres. Après la séparation, tout se dérègle, comme si les mailles serrées de la physiologie du nouveau-né se désarticulaient.


Pour approfondir ses relations affectives, il faut aussi apprendre comment étre plus présent avec ceux qui nous entourent tout en sachant mettre des limites. Vécue pour soi seule, la vie n’a pas de sens. Les grandes philosophies et religions, comme la psychiatrie humaniste, ont toujours expliqué que pour étre heureux, il fallait donner de soi aux autres. Les études scientifiques modernes le confirment : les gens les plus heureux sont ceux qui se sentent faire partie d’une communauté d’étres vivants dans laquelle ils sont utiles.

d'après le livre de David Servan Schreiber, "Guérir", Robert Laffont, 2003,
publié par stop au stress

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